Avec la recrudescence des monnaies locales complémentaires en France, l’ADEME s’est interrogée sur la contribution réelle de ces dispositifs dans le processus de transition écologique et énergétique des territoires et sur leur potentiel de développement.
Vertigo Lab, associé à trois experts, dont l’association TAOA spécialisée en monnaies locales, a accompagné l’ADEME pour réaliser un état des lieux des monnaies complémentaires environnementales.
La première étape de la mission a consisté en l’élaboration d’un panorama de ces monnaies au niveau international. Puis une analyse économique de leur impact environnemental, par rapport aux mesures publiques environnementales conventionnelles, a été menée pour aboutir à un rapport consultable. Des recommandations et pistes d’action ont également été formulées auprès de l’ADEME.
Résultats du projet
L’étude a tout d’abord permis d’établir la distinction entre trois catégories de monnaies locales et complémentaires (MLC) à vocation environnementale : les MLC « vertes » qui flèchent la consommation vers des acteurs économiques plus respectueux de l’environnement, les monnaies affectées en récompense d’éco-gestes ou sans contrepartie qui ont vocation à encourager les citoyens à adopter un comportement plus respectueux de l’environnement, et les monnaies d’échanges entre particuliers pour mutualiser les ressources.
Une fois ces contours dressés, l’étude a permis d’associer à chaque type de monnaie des aménités environnementales, à l’échelle de certains projets. Malgré l’absence de conclusions à une échelle supérieure, cette étude démontre que les monnaies complémentaires environnementales sont à considérer comme un outil supplémentaire de la transition écologique et énergétique.
Expert référent
Amélie Colle, Consultante-chercheure
Nastasia Keurmeur, Consultante-chercheure
Commanditaire : ADEME
Date : 2016 |