Dans l’attente d’une définition européenne de la protection forte, l’Office Français de la Biodiversité (OFB) a missionné Vertigo Lab pour réaliser une étude visant à fournir des éléments économiques permettant de mesurer la plus-value économique des zones de protection forte par rapport aux aires marines protégées dites « classiques ». L’objectif est ici d’apporter des arguments solides sur les bénéfices et les pertes générés par la mise en place de tels instruments de protection, en s’appuyant sur la littérature existante.

Pour ce faire, Vertigo Lab a tout d’abord été amené à travailler sur la définition d’un cadre méthodologique concernant la « plus-value économique ».

Six études de cas ont ensuite été rigoureusement sélectionnées et étudiées parmi un corpus initial de 140 articles scientifiques et rapports présentant des évaluations socio-économiques d’aires marines protégées. Ces études de cas ont alors permis d’établir des tendances en termes de quantification et de qualification des bénéfices attendus.

Les résultats de cette étude ont notamment été présentés lors de la réunion EU-LIFE Platform meeting – Strictly protected marine areas en mars 2022.

 

Résultats du projet

Deux documents ont été produits dans le cadre de cette étude :

  • Une note méthodologique mettant en lumière un certain nombre d’enjeux sur l’évaluation de la plus-value économique, comme la nécessité de s’appuyer sur un état de référence ou encore l’importance du périmètre d’évaluation, qui doit prendre en compte les échelles d’influence des écosystèmes et des services écosystémiques associés.
  • Six études de cas montrant que la plus-value économique augmente avec l’effort de protection. Il est à noter cependant que cette plus-value augmente de moins en moins fortement. Cela s’explique par le fait que les premiers efforts de protection engendreraient les bénéfices les plus importants, car ciblant les pressions les plus fortes. Les efforts de protection supplémentaires cibleront quant à eux des pressions moins importantes, et généreraient donc des bénéfices supplémentaires moindres.

 Note méthodologique

Etudes de cas

Contact

Céline Jacob, Consultante-chercheure

Anthony Ruiz, Consultant-chercheur – anthonyruiz@vertigolab.eu

Florine Delesse, Consultante-chercheure

Jean-Christophe Martin, Consultant-chercheur, responsable R&D – jcmartin@vertigolab.eu

Thomas Binet, Directeur et fondateur – thomasbinet@vertigolab.eu

Commanditaire : Office français de la biodiversité (OFB)

Date : 2021-2022